Du plus lointain de nos rêves
L’hiver Bricabracs fut dense, plein de questionnements, de labeur, de débats houleux, sans démâtages fort heureusement, et, finalement de décisions.
Tous les choix étaient sur le pont :
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Arrêter après 7 ans de vie.
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Poursuivre en abandonnant complètement le projet initial de tendre vers du social...du solidaire. Augmentation des tarifs pour faire payer le coût réel, et quitter le statut associatif pour un modèle d’entreprise commerciale.
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Ou, maintenir cet entre deux, qui sélectionne ne serait ce que par la proposition éducative expérimentale, et réaliser malgré tout une augmentation de tarif non négligeable.
S’inscrire à Bricabracs c’est financer une création comprenant l’école dans laquelle on souhaite y voir s’émanciper ses enfants.
Mais c’est aussi permettre : l’accès à un accueil de loisirs, l’accompagnement des familles dans leur recherche éducative, l’accueil d’adultes en situation précaire.
Les artisans-salariés éducateurs-enseignants-animateurs-coordinateurs-pédagogues sociaux...
ont tranché vers un tarif haut dans cet entre deux et une forte baisse du tarif de l’accueil de loisir, en partie rendue possible aussi par les financeurs publics que l’on remercie (CAF, Politique de la ville, mairie).
Cela devrait apaiser une partie du travail de quête de donateurs réguliers, nos fameux gibustiers, sans qui le modèle socio-économique ne saurait tenir.
L’objectif reste cependant d’atteindre un nombre suffisant de pirates-donateurs qui nous permettrait dans un premier temps de stabiliser le navire et dans un deuxième temps de revenir à nos tarifs bas, et à une accessibilité élargie.
Autrement dit :
Aidez nous à favoriser ce transfert d’énergie de travail de la machine à finance à celle de l’enfance !
En attendant, tout l’équipage, parents, bénévoles, soutiens, artisans- salariés, poursuit son oeuvre de tâtonnement expérimental : social, éducatif, économique...
qui par son intervention auprès des enfants, qui par une aide à la réalisation de travaux, qui en s’occupant du jardin et du poulailler, qui en aidant à l’administration, au ménage, à la réflexion, à tenir encore et encore le cap, en partageant les plaisirs et les désagréments des moments de doutes nécessaires à notre cheminement.
Rappelons nous que nous oeuvrons pour ...
Une structure qui tout en étant sérieuse n’a pas honte d’être heureuse. Paulo Freire
[qui met] la personne en situation de se servir de sa propre
intelligence,
non pour arriver au but mais pour se frayer un chemin.
J. Rancière – Le maitre ignorant, J Jacotot.
Nous vous invitons :
Et puis si la curiosité vous chatouille, rendez vous sur le rhizome pour en savoir plus sur la vie de nos "graines de crapule" Bricabracs.
Bon vent !
L’équipage des Espaces socio Educatifs Bricabracs
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