« Faire place à ce qui peut être réalisé dès maintenant ; reconnaitre ce qui manque encore. Ne pas minimiser ce qui est déjà là, sans pour autant perdre de vue ce qui n’est pas encore (« falta lo que falta »). Une fois encore, il s’agit de ne négliger ni l’agir présent ni la perspective anticipante, mais au contraire de les articuler, de telle sorte qu’ils se renforcent mutuellement. » Jérome Baschet, Défaire la tyrannie du présent, Ed. La Découverte.
Cette citation, qui fait référence aux expériences Zapatistes, fera office de conclusion pour notre troisième année d’existence.
Elle résonnera comme un signe de continuité, dès à présent.
Elle nous invite à envisager la poursuite de notre création, sous le signe encore et toujours, de l’individuation éducative autant que sociale, solidaire et culturelle.
Elle nous rappelle que cet agir est nécessairement articulé avec les ficelles d’un marathon économique de dix mois à venir, auquel notre avenir est suspendu.
La ligne d’horizon est claire, les manches sont retroussées, chacun a pris la mesure de l’enjeu.
L’effectif est complet, les propositions d’activité sont déjà lancées par les enfants pour septembre…
Local et global, individuel et collectif. Le rhizome Bricabracs poursuit sa trace
Et, dans l’immédiat, le vendredi 29 juin, vous êtes conviés à venir fêter ces trois belles années de tâtonnement expérimental, cher à Elise et Célestin Freinet !